Un cadre fiscal pour les sites collaboratifs
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Parfois, la réalité rattrape le web. Les sites collaboratifs comme Airbnb ou Drivy devront envoyer à leurs usagers un relevé annuel de revenus.
L’Assemblée nationale a décidé de cadrer les plateformes collaboratives par un amendement les obligeant à plus de transparence. Elles devront fournir à leurs utilisateurs «une information fiable, claire et complète quant à leurs obligations». Cette obligation a pour but de permettre aux usagers d’avoir une meilleure connaissance des transactions réalisées via ces plateformes.
Marquer la frontière entre économie collaborative et activité d’indépendant
L’autre objectif de cet amendent est de «contribuer à la frontière» entre une utilisation relevant de l’économie de partage et celle s’apparentant à une activité d’indépendant. Autrement dit, si vous louez votre appartement quelques fois par an lorsque vous êtes à l’étranger, vous faites de l’économie de partage. À l’inverse, si vous possédez une voiture dans le seul but de la louer sur Drivy, cela s’apparente à une activité professionnelle.
Les sites collaboratifs qui ne fournissent pas ces informations devront payer une amende de 10.000€.
Les sites collaboratifs: plus qu’un business
Airbnb, Uber ou Drivy sont de bons exemples d’économies collaboratives appliquées à notre économie actuelle. Ces plateformes ont fait de cette idéologie une activité économique qui rapporte gros! Ceux qui s’intéressent de plus près à l’économie collaborative savent qu’il est possible de voir plus loin. C’est avant tout un modèle économique qui supprime les intermédiaires et réinvesti en lui-même de manière éthique. C’était le sujet de notre entretien avec Matthieu Liettaert que nous vous invitons à découvrir.
Vous utilisez une plateforme collaborative? Partagez avez nous votre expérience!