Le wayfinding: orientation, identification, information
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Vous connaissez le concept de wayfinding? Le terme fait référence au processus commun d’orientation, d’identification et d’information visuelle dans un espace. Une approche qui s’applique parfaitement à l’organisation de l’information et l’architecture de vos pages Web…
Wayfinding: dis-moi où je suis, je te dirai où je vais
Tout visiteur, dans une ville étrangère par exemple, se pose 3 questions par rapport à l’espace environnant. Il veut pouvoir aisément:
- Repérer sa situation – Le visiteur doit pouvoir se situer ici et maintenant.
- Décider de son orientation – Le visiteur doit pouvoir faire un choix délibéré d’orientation (pour autant qu’on lui indique le chemin pour aller où il veut).
- Se représenter l’espace – Le visiteur peut-il se représenter l’espace dans lequel il évolue (ses clics et actions doivent lui permettre de prédire où il va aboutir).
Ces 3 critères ont été élaborés dans les années 60 par l’architecte Kevin Lynch, qui leur a attribué conjointement le terme de « wayfinding », un concept qui désigne le processus d’orientation, d’identification et d’informations visuelles dans un lieu.
Dans sa recherche, Lynch a repéré que, généralement, les gens associent leur environnement à 5 types « d’outils »:
1. Des chemins : les rues, passages, tracés et chemins familiers (bus, métro, itinéraire boulot-dodo, etc.)
2. Des frontières : les frontières physiques incarnées par des clôtures, des murs, des rivières, des lignes de rivage, etc.)
3. Des zones : des lieux incarnant une identité particulière – le Marais à Paris, China Town à New York, les Marolles ou Matongé à Bruxelles, …)
4. Des embranchements : les croisements réputés dans les lieux publics (Place de l’Étoile à Paris, Schumann à Bruxelles, l’horloge de Grand Central, à New York, l’horloge sur la place de la Vieille ville à Prague, …)
5. Des points de repère : des points, insignifiants en tant que tels, discrets, qui aident à s’orienter sur les longues distances (les deux traits des GR, le coquillage de Compostelle, les bornes des routes, etc.)
Commentaires
Bonjour,Merci pour ce partage.
C’est vrai que la nivigation sur internet ressemble à celle qu’on fait dans la rue ! bien joué ! 🙂
Très bon parallèle.
Difficulté supplémentaire, sur un site web il existe autant de points d’entrées que de pages.