Travailler la forme et le fond (suite)
Étiquettes : lisibilité, principes formels, principes rédactionnels
Remerciant Bloodrath pour son commentaire sur Travailler la forme et le fond, voici ma réponse (un peu tardive, je m’en excuse):
Forme + Contenu = lisibilité
Lorsque je parle de forme et de fond, c’est en référence à la lisibilité du contenu. J’estime qu’un contenu internet doit être qualitatif sur les deux plans pour être lisible et accessible.
Contenu = mots et/ou images et/ou audio
Bloodrath évoque les sites qui « montrent » et les sites « qui font savoir ». A mon avis, « montrer » c’est aussi faire savoir et pour faire savoir, il est parfois plus efficace de faire voir que de faire lire (cf. Le fond sous toutes ses formes). Et je ne parle pas de faire entendre.
Le plug-in pour Firefox Snap, en montrant des liens, n’est-il pas un outil qui, d’une certaine manière, donne à voir un contenu?
Ce qui fédère un site ? A coup sûr, le contenu
Mais qu’est-ce qui fait le contenu? Il n’y a pas, selon moi, une seule définition du contenu Web. Tout dépend de l’objectif du site internet en question. Bloodrath le souligne également.
Notons au passage que les particularités du Web contribuent toujours à la bonne diffusion du contenu et, plus largement, de l’information, que le site veut faire passer. Ces particularités sont, vous l’aurez compris, les liens corrects, la navigation, les rubriques, le chemin hiérarchique, etc.
Un bon contenu est toujours utile
Quant au contenu, il peut être informatif, ludique ou fonctionnel. Peu importe. Ce qui compte c’est son utilité pour l’internaute : qu’il réponde à son besoin.
Exemple:
Sur Amazon, les commentaires des lecteurs, les autres livres achetés par les internautes qui ont acheté ce livre, les autres livres sous le même thème, sont aussi utiles que les illustrations des livres. L’utilisateur sera plus craintif sur les pages des livres où le cadre de l’illustration est occupé par un grand point d’interrogation. Et il ne s’agit pas d’enchère visuelle.
Et pour conclure, je me permettrai de contextualiser la pertinence de la citation de Bloodrath. Sur Internet, lire c’est oublier, voir c’est mémoriser. Parce que le contenu doit être visible et lisible pour être mémorisable.