To be Facebook or not to be?
Étiquettes : expérience utilisateur, réseaux sociaux, stratégie éditoriale
Les entreprises se veulent omniprésentes sur les réseaux sociaux, à commencer par Facebook. Bonne ou mauvaise idée? Tentatives de réponse.
Après « On ira tous à Torremolinos », c’est décidément « On ira tous sur Facebook! ». PME, grandes entreprises, institutions, se portant sur la toile ou souhaitant y rafraîchir son image vous dira « Et on veut être sur Facebook! ».
Avec quelle stratégie? Quel contenu? Quelle ambition? Quelle opportunité? On ne sait pas toujours mais on sait qu’il faut y aller! Bonne ou mauvaise idée?
On ne va plus sur Internet, on va sur Facebook
C’est clair, dans la bouche de beaucoup, tout âge confondu, on ne va plus surfer sur Internet, « On va sur Facebook ! ». Facebook est devenu le média par excellence, présent dans la vie de tout le monde… Du pain béni pour les annonceurs de tout poil qui doivent s’orienter vers des groupes cibles bien définis.
A commencer par les ados qui demeurent LA cible privilégiée des annonceurs. Au passage, n’oublions pas les dames qui dans la majorité des ménages demeurent les PRA (Personnes Responsables d’Achat). Enfin, on sait que les « Seniors » sont toujours plus actifs sur Internet, peut-être un peu moins sur Facebook.
Tout ce petit monde va sur Facebook, développe des comportements d’achat et de consommation bien précis. Que reste-t-il au malheureux site corporate d’une entreprise qui passe à côté de tous ces « connectés », cible potentielle?
On ne développe plus des sites, on développe du Facebook…
Dès lors, les entreprises se laissent tenter : pourquoi ne pas développer une page et une application sur Facebook plutôt que de mettre en chantier un site plus onéreux. Ou du moins un relais, sur ce réseau social.
Parce qu’après tout, Facebook, sa spécificité, c’est bien le Marketing relationnel. On touche des cibles, on capte leurs données, on leur envoie des messages. Conquête et fidélisation. Que peut-on rêver de plus? Facebook Connect permet en outre de proposer aux d’utiliser leur compte Facebook pour s’identifier sur un site visité. Avantage, lorsqu’un visiteur s’est identifié avec son profil Facebook, certaines des actions entreprises sur le site visité peuvent éventuellement avec son accord apparaître sur son profil et avoir un effet viral. Ce module permet de rattacher des cibles à des jeux concours, des promos avec un accès immédiat et une procédure simple.
Payer ici, ça paie! En termes de fidélisation, une société de Telecom belge paie 5$ pour l’envoi d’un message à ses 5.000 fans. En termes d’acquisition, de nombreuses solutions existent (ads, messages avec paiement au clic ou à l’affichage). Le prix de la publicité dépendra évidemment de la cible que l’annonceur veut viser et de ses spécificités: sexe, âge, formation emploi, et la liste est longue.
[pullquote]Avec Facebook, c’est conquête et fidélisation. Que rêver de mieux?[/pullquote]En conclusion, vous développez sur Facebook une vraie dynamique intracommunautaire avec des jeux, des tests, des sondages… sans oublier la mécanique virale : proposez donc à vos fans d’avoir une chance de plus de gagner à un jeu s’il l’envoie à son carnet d’adresse.
Les clefs du succès
« Alors, on y va? » A priori oui, peut-être à quelques exceptions près, mais surtout par manque de créativité.
Un couvreur avec sa page Facebook peut envoyer des infos professionnelles à ses clients ou ses collègues. Une société de Leasing automobile qui n’a rien à communiquer peut soudainement devenir prescripteur et diffuser toute une séries d’informations à ses clients.
Une autre subtilité de Facebook est de ne pas se positionner comme un outil de vente. Mais bien comme un vecteur de notoriété.
Dès lors, la clef du succès, c’est le contenu : intéressant, en permanence renouvelé, actif, dynamique. Mais pour une entreprise, il faut des ressources, soit dédiées, soit via une agence de contenu spécialisée.
Donc on y va?
Bonne idée, mais pas n’importe comment ! Et pour savoir comment, suivez une formation Médias sociaux chez WAW.
Commentaires