Rédacteurs Web: 7 fausses idées sur le métier
Étiquettes : écriture web, principes fonctionnels, principes formels, principes rédactionnels
Les bons rédacteurs Web ne doivent pas faire 5 ans d’études pour sortir du lot. Ni se contenter de pouvoir écrire. 7 fausses idées sur le métier.
Les rédacteurs web suivent une formation régulière, 1
Faux ! Nul besoin d’aller à l’université. Mais attention, il est important de beaucoup lire pour mieux cerner les sujets et d’avoir une bonne maîtrise de la langue. Aussi, existe-t-il des cursus d’études dans diverses filières qui offrent une spécialisation au métier de rédacteur web.
C’est forcément des freelance, les rédacteurs Web, 2
Si une bonne partie des rédacteurs Web exercent le métier en freelance, nombreux sont aussi ceux recrutés à plein temps par des entreprises. La question se pose souvent d’ailleurs: doit-on externaliser la rédaction de ses contenus web?
Ce sont juste des journalistes qui publient sur Internet, 3
Faux. Un journaliste qui écrit, par exemple, pour un média papier ne pratique pas la même discipline que celui qui écrit pour le web. Les stratégies et méthodes diffèrent: étude des cibles, référencement naturel, architecture de l’information, maillage, … sont autant de notions que le « journaliste papier » ne traite pas dans son ouvrage. Cependant, il y a des héritages communs, au niveau rédactionnel, notamment: la pyramide inversée, la méthode QQOQCP…
Il suffit de pouvoir adapter un texte pour l’écran, 4
C’est un peu court… Certes, l’écrit Web est avant tout un écrit-écran. Mais, là encore, les adaptations formelles ne suffisent pas à circonscrire les fonctions du rédacteur web.
Outre les aspects susmentionnés (organisation de l’information, référencement, interactivité, dimension marketing, …), l’essence même de l’écriture web consiste à maximiser la lisibilité et la perception de ses contenus pour les cibles visées.
Les rédacteurs web connaissent tous l’html, 5
Les contenus sont effectivement destinés à des pages web qui s’écrivent dans le langage HTML. Et pour le SEO, connaître les fondamentaux de la mise en forme du texte à l’aide des commandes HTML est bien utile. Mais ce n’est pas nécessairement du ressort du rédacteur. Ce dernier a plutôt pour priorité les phrases et les mots.
Un rédacteur web payé en sous-traitance est plus rentable en tous points, 6
Grosse erreur. Le seul avantage potentiel, non-vérifié en toutes circonstances qui plus est, est la réduction du prix à payer pour tarifer chaque texte. Mais en considérant le niveau de qualité qui pourrait considérablement s’amenuiser, il vaut peut-être mieux casser la tirelire.
Un rédacteur web n’est pas un concepteur-rédacteur, 7
Encore faux. Dans certaines missions, le rédacteur Web a également une fonction soit d’architecte de l’information, soit de créatif. De manière générale, c’est un métier qui exige de pouvoir concevoir un texte dans un espace-écran. De pouvoir inventer une histoire. De pouvoir créer un dispositif éditorial interactif… en plus de rédiger le contenu qui y sera affiché. La conception fait bien partie des compétences des rédacteurs Web, donc.
Le huitième poncif: les rédacteurs Web n’ont pas besoin d’outils…
Ce sont des purs, des durs les rédacteurs Web. Un dico, de la culture, et Google tout au plus suffisent pour exceller. Il suffit de lire les nombreux témoignages de rédacteurs Web ou rédactrices Web (ne soyons pas sectaires) pour se convaincre du contraire. D’ailleurs, l’agence Wearethewords qui sponsorise votre cher blog a elle-même conçu son propre outil d’aide à la rédaction SEO, CYKL, disponible gratuitement pour le moment, en version bêta.
Difficile, n’est-ce pas de ne pas glisser dans le cliché quand on essaie de circonscrire le métier de rédacteur Web. Même Wikipédia se protège derrière un manque de sources en introduction à son article Rédacteur Web. C’est dire…
Commentaires