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Je vous ai déjà amplement parlé des microcontenus, n’est-ce pas? Ces accroches qui existent dans tous les médias: clip vidéo, bande annonce, petite annonce, générique, SMS, 4e de couv. etc. En presse écrite, le terme est utilisé pour désigner les chapô.

Dans la famille des microcontenus, on isole les microcontenus d’appel, qui ont pour mission de booster le clic, voire la conversion à l’achat. Généralement textuels, je vous livre ici un cas où le visuel fait plus fort que le textuel. Et où l’on voit que sur le Web, de plus en plus, la force de l’iconographie rejoint celle de l’éditorial.

J’ai lu vu sur le Web…

En parcourant le site du quotidien belge Le Soir, mon attention a été attirée par l’accroche d’un article consacré à la Campagne Cap 48.

L’action de CAP48 vise à placer les questions liées au handicap au cœur des préoccupations de notre société).

Le poids des mots ?

Je clique. Non tant parce que l’accroche m’y invite, n’étaient les termes « La campagne CHOC… ». En effet, le texte annonce : « Belle et handicapée, ça vous dérange? La campagne choc pour CAP 48 ».

Le choc de la photo !

Sur la page d’atterrissage, ce n’est pas le chapô, ici, qui attire en premier (contrairement à ce que de nombreux tests d’eyetracking révèlent). Ce qui sollicite l’attention, c’est l’image placée juste en dessous :

Cette photo exerce une autre fonction. Et c’est celle-là qui m’intéresse. Elle renforce le microcontenu d’appel de la page précédente. Elle scelle le message annoncé en page d’accueil. Ce n’est plus l’éditorial qui fait le message, mais la photo.

Tout cela pour dire qu’un microcontenu peut reposer sur une association de texte et de visuels. Si la qualité et la valeur informative sont au rendez-vous, la satisfaction du lecteur y sera également.

Mission accomplie

Les microcontenus doivent à la fois informer, inciter, convertir. Et ils doivent, bien évidemment, transmettre le plus fidèlement possible la portée du macrocontenu.

En un seul coup d’œil, le destinataire doit comprendre ce qui l’attend « derrière » l’appel. Ce sont donc, par essence, d’excellents accélérateurs de lecture. Dans un cas comme celui-ci, le couple Mots & Photos constitue le format idéal pour dynamiser l’éditorial et augmenter son pouvoir d’attraction.

Vous avez d’autres exemples ? Vous disposez de chiffres sur le pouvoir du visuel par rapport au contenu textuel sur les pages Web? Partagez vos expériences !

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