Publicité programmatique: première méthode d’achat média digital en 2017
Étiquettes : comportements, expérience utilisateur, marketing
En publicité programmatique, les chiffres ne trompent pas. Elle devrait atteindre 58% des dépenses en achat média digital en 2017.
En 2017, la publicité programmatique va devenir la principale méthode d’achat média digital avec 58% de dépenses. Les dernières estimations des Programmatic Marketing Forecasts de Zenith (Publicis Media) confirment ainsi la montée en puissance de cette nouvelle forme de publicité digitale. Avec une hausse de 31% par rapport à 2016, les achats publicitaires programmatiques laisseraient loin derrière le développement des médias sociaux (+25%) ou de la vidéo en ligne (+20%). Ses principaux investisseurs sont les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine.
Publicité programmatique: l’automatisation ultra-personnalisée
Depuis 2015, la programmatique se profile comme la nouvelle norme d’achat média digital. Son principe: mettre en relation annonceurs et vendeurs d’espaces publicitaires via des technologies d’achat et de vente. Les fameuses DSP et SSP, comprenez demand side platform et sell side platform. En clair, ces technologies permettent d’automatiser les ordres d’achat et de vente en temps réel aux enchères, impression par impression.
La publicité programmatique permet ainsi aux annonceurs d’enchérir sur des impressions publicitaires optimisées. C’est-à-dire, en fonction de l’environnement dans lequel leurs campagnes enregistrent de meilleurs résultats.
À la clé, la possibilité de:
- monétiser un plus large volume d’impressions d’audiences numériques
- tirer parti des données de consommation à grande échelle pour améliorer l’efficacité des campagnes publicitaires
- réduire les coûts de transaction pour l’achat et la vente
En moins de quatre ans, le modèle s’est imposé auprès des agences médias, des régies publicitaires et des géants du web comme Google et Facebook. Les « trading desks » et autres places de marché dictent aujourd’hui les règles du jeu. Elles sont simples: utiliser les données utilisateurs pour les exposer à des messages publicitaires ultra-personnalisés, en temps réel et à une échelle industrielle. Côté utilisateur, mieux vaut donc rester sur ses gardes pour gérer ses données personnelles et rester autonomes…
Même pas peur? Intrusif ou sélectif? On en parle?