Lisibilité des macrocontenus : quelques trucs
La lisibilité des macrocontenus, c’est important. Osez écrire long. Il suffit de hiérarchiser et structurer votre propos. Explications.
On dit souvent qu’un contenu web doit être court. La raison invoquée tient aux spécificités de la lecture sur écran : les internautes lisent peu (ils balaient), les contenus doivent donc être synthétiques.
La lisibilité ne fait pas tout. À tout le moins, caviarder une communication n’est – de loin – pas la seule et la meilleure manière d’améliorer la lecture à l’écran.
Lisibilité et lecture utile
Certes, les microcontenus ont la cote. Les titres et les chapôs sont souvent la seule nourriture dont se contentent les visiteurs. C’est le fameux snacking dont on a déjà parlé.
Mais un internaute en mode recherche s’enfile volontiers un, deux, voire trois écrans. S’il veut une information et qu’il la recherche chez vous parce que c’est votre domaine d’expertise, votre sphère d’influence, il prend le temps de consulter en profondeur votre site.
Il clique, joue de sa souris, s’avance, revient en arrière, il peut rester longtemps parfois s’il sent que ça mord. Il consommera même jusqu’au bout (jusqu’à ce qu’il trouve) si c’est bien présenté, hiérarchisé, pertinent et utile.
Lisibilité et perception vont de pair pour des macrocontenus hors pair
L’internaute lit peu, mais il lit au moins les premiers mots des titres, les premières lignes d’un texte, les premiers paragraphes de l’article. Soignez donc les entrées de phrases, les intertitres, les portions de texte, pour garder les lecteurs dans la longueur.
Aimez les aides à la lecture
Les aides à la lecture, ce blog, il aime ça. Parce que ça marche. Proposez plusieurs niveaux de lecture : variez visuellement les unités d’information. Et soignez leur attrait pour une efficacité visuelle maximale. Ce sont autant de couches de lecture, qui méritent un style propre : encadré, chandelle, citation, tableau, paragraphe indenté, …
Attention à ne pas abuser des ces aides à la lecture. Lorsque l’œil est trop stimulé, il ne sait plus où se poser en priorité.
Un texte découpé en paragraphes courts, respectant une structure aérée et logique à l’écran, est avenant. Des intertitres tous les 3, 4 paragraphes apportent une précieuse aide à la lecture.
L’usage des liens internes aide aussi à immédiatiser l’accès dans des formats plus longs. Les ancres permettent de lier des portions de texte sur un même contenu. Et ce sont généralement les intertitres qui sont utilisés pour construire les ancres. Ensemble, ils constituent donc un index dans la page, que le lecteur peut consulter comme bon lui semble.
Oui, informer, c’est aussi mettre en forme, donc.
Mettre en forme pour faciliter la lecture
Écrire pour le web, c’est maximiser la perception mais aussi la lisibilité, la balayabilité. Les styles (grasse, italique, listes à puce, citation, …) mettent en relief certains passages du texte. Les images ajouter quelques images, … voilà quelques idées pour mettre en valeur.
Croire que réduire la taille du texte garantit la satisfaction du lecteur est, évidemment, trop simpliste. Il existe plusieurs moyens pour garder l’attention de l’internaute. Segmentation, hiérarchisation, maillage, indexation, …
Découper pour mieux organiser
Vous l’aurez compris : la lisibilité est surtout une question de découpage. Découper vos contenus revient à organiser et styliser les idées en unités d’information distinctes. C’est ce qui procure une structure directement perceptible à votre contenu, avec des codes et des couches. Voilà, vous venez d’apprendre comment appliquer le wayfinding à l’éditorial Web.