Les mythes du référencement en 2013: HubSpot fait le point
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Rebecca Churt, la SEO Marketing Manager chez HubSpot, a entrepris un état des lieux du référencement en 2013. Voici 7 mythes que vous pouvez laisser de côté sans remords.
Vous devez soumettre votre site à Google – 1e mythe
Google sait tout, « voit » tout. Ses petits robots trouvent votre site et l’indexent sans votre aide. Nul besoin de lui soumettre vos URL. D’autre part, le fait de soumettre votre site ne vous garantit strictement rien en termes de Ranking (classement de vos pages dans les résultats de recherche).
Le SEO, c’est surtout une histoire de ranking – 2e mythe
Le ranking a moins d’importance en 2013, il ne garantit pas votre succès. Vous pouvez être parfaitement positionné et avoir énormément de traffic, mais n’en tirer aucun profit. Pourquoi? Parce que votre contenu n’est peut-être pas assez qualifié, parce qu’il ne répond pas aux attentes de votre cible, etc. Le ranking ne doit plus être votre priorité n°1. [pullquote]Faites en sorte que votre cible trouve votre site grâce au référencement, mais essayez surtout qu’elle reste sur vos pages. Pour ce faire, publiez des contenus pertinents, personnalisés, faciles à trouver et à comprendre.[/pullquote]
Les réseaux sociaux et le SEO ne font pas bon ménage – 3e mythe
Sur les réseaux sociaux, on parle plus de « social search« . C’est l’évolution de la relation entre le Web participatif (2.0) et les moteurs de recherche. Un contenu pertinent et fiable continuera à vous apporter du traffic et donc, du partage… ce qui augmentera votre traffic.C’est un cercle vertueux.
Assurez-vous d’avoir une stratégie de communication sur les réseaux sociaux, c’est indispensable.
Répéter le plus possible vos expressions clés, c’est bien – 4e mythe
Non, vous ne devez pas doper votre contenu à tout prix, cela risque de créer une overdose pour vos lecteurs. Par exemple, rédigez un titre percutant, qui se contente d’expliquer clairement et simplement ce que contient votre article. Il n’y a rien de pire qu’un titre maladroitement formulé autour d’un mot clé. Idem pour votre contenu, gardez à l’esprit que vous écrivez pour des êtres humains: répéter inlassablement les mêmes termes est le meilleur moyen pour faire fuir votre lectorat.
La balise title (H1) de votre page est l’élément le plus important – 5e mythe
Votre H1 est avant tout une balise structurelle. Ces balises (H1, H2, H3, listes à puces, …) permettent de hiérarchiser votre contenu, de le structurer pour faciliter la lecture des internautes. Le H1 avait beaucoup de poids en termes de référencement. En 2013, les moteurs de recherche ont évolué et sont devenus « plus malins » face aux référenceurs qui abusaient des privilèges offerts à la balise title.
Gardez à l’esprit que l’essentiel de votre contenu, votre message clé, doit se trouver au début de votre article. C’est cette zone qui importe le plus, ne misez pas tout sur votre titre.
Google ignore que votre link juice laisse à désirer – 6e mythe
Google sait TOUT, tenez-le pour acquis. Inutile d’essayer de le duper en camouflant les quelques liens douteux qui renvoient vers votre site et qui sont issus de sites externes. C’est d’autant plus vrai depuis l’arrivée de nos amis Pingouin et Panda. Ils « traquent » littéralement les liens entrants et sortants défectueux. Donc, soignez votre link juice pour éviter d’être pénalisé.
Il n’est pas question d’utilisabilité en référencement – 7e mythe
Avant, le SEO signifiait « Search Engine Optimization », l’optimisation pour les moteurs de recherche. Aujourd’hui, nous parlons de « Search Experience Optimization« . L’optimisation pour l’expérience de recherche. En d’autres mots, vos contenus doivent répondre aux attentes de vos lecteurs, avant de répondre à celles des moteurs de recherche.
Découvrez les 10 autres mythes du référencement en 2013
Rebecca Churt a énoncé 10 autres idées reçues sur le SEO. Vous pouvez les découvrir dans son livre blanc « 17 SEO myths you should leave behind in 2013« . L’un des must have sur le sujet, très certainement.
Commentaires
Bonjour Hélène,
Merci pour cet aperçu des mythes SEO qui ont encore la vie dure en 2013. Pour ma part débutant en référencement, je pensais que le 6ème point n’était pas un mythe. Mais depuis que je lis beaucoup de blogs d’experts en référencement, je comprends mieux qu’on ne peut rien cacher à Google.
Bonjour Pierrick,
merci pour votre commentaire. Le monde du référencement est en constante évolution, il est difficile de se tenir à jour sans faire une veille quasi quotidienne.
Bonne chance dans ce passionnant domaine, gardez Google à l’œil, donc!
Globalement d’accord, sauf pour la h1 qui reste une élément important d’une page pour le SEO même si les premiers 150 mots comptent aussi beaucoup (surtout sur les pages fraîchement indexées).
Bon article mais je pense Comme christian que les balises H restent un élément important de la structure d’une page et donc de sa performance sémantique, et évidemment la H1 reste la plus importante des balises H ; elle apporte une forte pertinence « on-page ». Mieux plusieurs H1 sont possible (technique GH) et des H1 linkés vers d’autres pages du site font très bien passer le jus de la home vers les pages profondes et permettent sur plusieurs requêtes de positionner un double lien l’un sous l’autre dans les serps souvent en top position. Ça marche toujours très bien en 2013. A aucun moment les recommandations HTML du W3C n’interdisent plusieurs balises H1 sur une page. Dernier point le mix sémantique bien séquencé entre title H1 et contenu sur les mots clefs cœur de métier du site apporte beaucoup de pertinence qui pour être efficace doit avoir un séquençage des mots clés particulier et non spammant (c’est l’audit des mots clés qui doit vous guider dans cette démarche) enfin cette technique apporte un trafic de longue traine bien meilleur. En conclusion soignez vos balises H1, ne soyez pas spammant en mots clés, soignez vos CSS pour le look et continuez à écrire du contenu riche, varié et intéressant.
Bonjour Respiland & Christian,
merci pour vos commentaires pertinents. Cela dit, je ne dis pas que la balise H1 est révolue. Je dis, comme le dit Respiland, qu’il ne faut pas tout miser là dessus et la doper de mots-clés, sous peine de se retrouver avec un titre dénué de style éditorial. Elle reste très importante, certes, mais je ne la privilégierais pas au détriment d’une richesse sémantique négligée dans l’ensemble de l’article. D’autre part, je suis assez surprise de lire que plusieurs H1 ne sont pas interdits sur une page. Même si ce n’est pas clairement spécifié par les standards W3C ou HTML, pensez-vous qu’il soit vraiment raisonnable d’abuser, encore une fois, des avantages que nous offrent certaines balises?
Respiland, j’aime beaucoup votre conclusion, je n’aurais pas mieux dit!
Belle semaine à vous deux, messieurs.
en gros le contenu est la priorité ? qu’on oublie le referencement ?
Bonjour Marrakech morocco, merci pour votre commentaire.
En gros, la priorité se situe dans l’expérience utilisateur. Le référencement est là (selon moi) pour vous visibiliser sur la toile, pour apparaitre dans Google lorsque vos cibles encodent différentes expressions clés. Cela dit, même s’il est important d’être vu et d’être trouvé, il est encore plus important de fidéliser votre cible, votre lectorat. Il faut proposer des contenus de qualité, à valeur ajoutée, bien référencés.
C’est un tout, nous ne pouvons plus nous permettre de booster nos pages de mots clés en pensant uniquement aux moteurs de recherche, il faut penser à l’utilisateur final: l’internaute. C’est lui qui, au final, fera vivre et survivre votre contenu. Il est votre meilleur ambassadeur de par le partage sur les réseaux sociaux, le traffic qu’il génère et donc, l’amélioration de votre ranking (qui n’est pas uniquement du à cela, je précise).
Il n’y a pas de règle prédéfinie en référencement, tout le monde y va de sa propre expérience, associée à quelques standards HTML et autres outils incontournables. C’est sans doute qui fait la beauté de la chose 🙂
Ce qui se raconte clairement, se partage aisément ! 🙂
Merci Simon 🙂