Hemingway, lauréat du prix Nobel de littérature, aimait disséquer l’art de l’écriture. Il livre 5 conseils d’écriture pour plus de force dans un récit. 

Quelle valeur accorder aux conseils d’écriture

Les conseils d’écriture n’ont en aucun cas force de loi. A l’instar des autres domaines créatifs et artistiques, l’écriture comprend une part de subjectivité. L’inspiration est aussi à la manœuvre, allant et venant comme un courant alternatif. Toutefois, les conseils de grands auteurs, comme Hernest Hemigway, permettent d’éviter les écueils majeurs. Ces maîtres ayant vécus de leurs plumes et consacrés leurs existences à l’écriture, nous enseignent la structure d’une création scripturale. Ils nous guident, dans une activité consistant à bâtir une œuvre à partir de rien.

Les 5 conseils scripturaux du maître Hemingway

1)L’écriture, c’est de l’architecture, pas de la décoration d’intérieur

Moitié conseil, moitié mantra, cette phrase souligne la primauté du plan, de la structure d’un récit, sur les effets de style artificiels. Les mots savants et esthétiques que l’on dispatche s’apparentent plus à une décoration d’intérieur. Cette dernière parait bien dérisoire, sous une charpente scripturale branlante.

2)Choisissez soigneusement votre moment pour écrire

L’auteur souligne ici le lien entre la création et le rythme biologique de chacun. La création scripturale implique de ne pas contrarier sa nature. L’auteur écrivait toujours le matin, se levant exprès aux aurores. Les noctambules attendront que la nuit leur porte conseil.

3)Déterminer une fourchette de mots à écrire quotidiennement

L’auteur conseil à chacun de se fixer une limite minimum et maximum de mots à écrire quotidiennement. Lui-même écrivait systématiquement 500 mots par jour, ni plus, ni moins. Il faut se tenir à cette discipline. Cette dernière à pour but d’éviter tout ralentissement dans l’avancée de son œuvre, ainsi que toute saturation contreproductive.

4)Des phrases courtes, et un vocabulaire vigoureux

Le quatrième conseil du maitre est d’écrire des phrases courtes, émaillées d’un langage vigoureux. L’auteur dénonce ici l’effet ramollissant du délayage et du vocabulaire faible. Les personnages et les faits deviennent flous. Le désintérêt guette rapidement le lecteur.

5)Privilégier les mots et les tournures positives

Son cinquième conseil consiste à éviter au maximum les tournures négatives. L’auteur incite à opter pour un adjectif franc, comme « laid » plutôt qu’à l’expression « peu esthétique ». Les tournures négatives alourdissent inutilement le style. Elles ralentissent le dynamisme de l’histoire. En privilégiant les mots positifs, nets et clairs, le récit gagne en punch.

N’hésitez pas à laissez un commentaire pour partager la résonance de ces conseils avec votre pratique de l’écriture.

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