Le sympathomètre, l’outil qui rend vos pages de vente sympas
Étiquettes : content marketing, écriture web, marketing de contenu, principes rédactionnels, ressources
Vos pages de vente sont-elles empathiques et optimisées conversion? Réponse avec le sympathomètre: un outil qui calcule le degré de sympathie de vos textes.
Avez-vous déjà mesuré le degré de sympathie de votre page de vente? Grâce au sympathomètre, un petit utilitaire mis à disposition sur Copywriting-Pratique, vous prenez facilement la température du niveau de convivialité de votre adressage et donc du niveau d’intérêt potentiel de vos visiteurs.
Le sympathomètre, un indicateur qui vous veut du bien
Entre mots interdits et mots d’or, le sympathomètre évalue en quelques secondes le degré de sympathie d’un texte de vente en calculant le rapport entre le nombre de vous/tu et de nous/je utilisés. Un ratio initialement baptisé egomètre par Xtian Godefroy, dans sa célèbre méthode de copywriting.
[pullquote]Le sympathomètre vous permet de prendre conscience de l’importance de la dimension conversationnelle et empathique de vos contenus marketing.[/pullquote]Un score de 1 signifie que vous parlez autant de vous que de ce qui intéresse vos visiteurs. C’est loin d’être suffisant. Un score de 2 est un minimum selon les recommandations de l’outil. Et s’il s’agit d’une page de vente à vocation commerciale, visez plutôt le 4.
En clair, pour augmenter votre score, évitez les tournures à grand renfort de “nos compétences”/“nos références”/“notre excellence” et préférez les formules “à votre écoute”/”vos besoins”. Faites le test en analysant votre texte.
Au-delà de son aspect gadget, ce petit outil vous permet de prendre conscience de l’importance de la dimension conversationnelle et empathique de vos contenus marketing.
Mais tout est une question de nuances…
Jouer la carte de la proximité et de la complicité est souvent au cœur du storytelling des marques: cet adressage “sympa” permet de mettre en avant le prospect ou le client dans son expérience avec le produit ou le service. Acheter n’est plus une fin en soi mais un moyen de se réaliser, d’atteindre un idéal, d’embrasser un univers de valeurs que l’on partage avec une communauté.
Le recours discursif au nous/je est-il pour autant le mal incarné? Pas forcément. Pour l’éditorialisation de vos UVP et USP, votre promesse et vos bénéfices utilisateurs, vous avez le choix entre trois partis pris (et non deux):
- le vous: vous vous adressez à la communauté de manière directe et frontale
- le nous: vous positionnez votre marque comme partie intégrante de la communauté
- le je: votre discours de marque incarne celui de vos clients ou prospects
L’idéal étant, dans la pratique, de pouvoir emprunter à deux ou trois de ces registres pour une narration au service de l’ethos de vos publics cibles et personas. N’oubliez pas que l’art de la formule doit épouser votre stratégie éditoriale.
Et si vous partagiez avec nous votre score au sympathomètre?