Le langage simple au service du SEO
Étiquettes : Communication Web, principes rédactionnels, référencement
Un langage simple permet de comprendre et entendre du premier coup une unité d’information. Un must sur Internet, média de la demande. Explications.
En anglais, on parle de « plain language » lorsqu’on veut évoquer un langage simple. Mais qu’entend-on par langage simple ? Si l’on se place du côté du recepteur-lecteur, un langage simple consiste à comprendre et entendre du premier coup un contenu. En ancien français « entendre » et « comprendre » pouvaient d’ailleurs tous les deux s’appliquer au domaine de l’intellection.
En d’autres termes, l’internaute doit pouvoir :
- trouver ce dont il a besoin ;
- comprendre ce qu’il trouve ;
- utiliser ce qu’il trouve pour aller à la rencontre de ces besoins.
L’enjeu est majeur car nul n’a envie de perdre son temps sur le Web à traduire les différentes difficultés que peut présenter un texte.
Un service-client
C’est une question de gain d’énergie. Ainsi, on peut voir le « plain language » comme un service-client à part entière, déterminant en termes de crédibilité et de lisibilité.
Pour les professionnels, adopter une forme simple et claire pour la communication sur le Web est directement porteur d’économie matérielle. Ainsi, on évitera toutes les demandes d’informations complémentaires : téléphone, mails, envoie de brochures etc. Ne perdons pas de vue qu’une mauvaise communication se paie toujours cash !
Conseils pratiques
Il n’y a pas de recette miracle, ni de techniques vraiment définies. Mais en bref, il faut veiller à :
- se mettre tout le temps à la place du lecteur
- organiser logiquement le contenu
- utiliser la voix active
- faire usage de phrases courtes
- faire appel à des mots communs, quotidiens
- s’adresser directement au lecteur
- disposer le texte dans un design lisible
Liens rapides
- Conseils en ergonomie
- Ecrire simplement, ce n’est pas si simple
- “Bien” écrire pour le Web
- Ce qui se conçoit clairement se dit simplement
Commentaires
Je peux te taquiner ?
Une « unité d’information », pas sûr que tout le monde pense à la même chose à lisant ce terme.
Sur le fond, plutôt que d’être « simple », je dirai qu’il faut être « reposant » sans faire insulte à l’intelligence du lecteur.
Dosage obligatoire en fonction de son lectorat.
Hello Christian, tu as raison. C’est un peu flou, ce terme « Unité d’information ». Par contre, je ne suis pas sûr que le critère « reposant » soit orthodoxe…