La règle des trois "R"
Étiquettes : écriture web, expérience utilisateur, stratégie éditoriale
Je vais enfoncer des portes grand ouvertes. Mais à rencontrer au jour le jour des pages Web qui ne sont absolument pas optimisées pour une lecture à l’écran, on se demande s’il n’est pas bon de rappeler parfois les rudiments qui font notre métier. Il sera donc question aujourd’hui de balayage et donc de lisibilité.
Nous ne lisons pas de la même manière sur un écran que sur une feuille. Le grand gourou de l’ergonomie Web, Jakob Nielsen, ne cesse de le répéter : écrire pour le Web nécessite, avant même le talent d’écriture, la maîtrise de quelques règles issues des comportements de l’utilisateur face à un écran d’ordinateur.
L’internaute n’est pas un lecteur !
Nielsen a observé le trajet de l’œil sur une page en ligne. Résultat : les internautes ne lisent pas: ils « balaient » les pages. Ainsi, 79% des utilisateurs « balaient » la page contre seulement 16% qui la lisent mot à mot.
La règle des trois R
Dès lors, pour être lisibles, vos contenus Web doivent, selon le grand théoricien de la lisibilité, répondre à la règle des trois R
- Résumer
- Restructurer
- Réécrire
Résumer revient à réduire son texte de 50 % pour qu’il devienne balayable rapidement à l’écran ;
Restructurer consiste à reconstruire son texte en faisant apparaître plusieurs niveaux de lectures, soit :
- Micro-contenu et macro-contenu, ou
- Conclusion, puis développement, puis détails
Réécrire implique de s’adapter à « la voix du Web« , active, dynamique et simple : une sorte de voix entre l’oral et l’écrit.
Plus d’infos:
- Un précédent billet sur l’eyetracking
- Un autre, sur le F-Pattern cher à Nielsen
- L’article de Nielsen à ce sujet.
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