Écrire un article scientifique: facile, c’est comme pour le web!

Étiquettes : écriture web, formats éditoriaux, principes formels, principes rédactionnels

Écrire un article scientifique, c’est un jeu d’enfant pour les rédacteurs rompus à l’écriture web. On parie? Démonstration.

Écrire un article scientifique, c’est adopter une écriture objective, sans connotations ni emphases. Un langage clair, fait d’articulations logiques qui permet de distinguer faits faits avérés, hypothèses et opinions. Phrases sans ambiguïté, structures grammaticales compréhensibles, idées dans le bon ordre… Cela ne vous rappelle rien? Quand écrire pour le web et écrire pour la science se ressemblent…

Écrire un article scientifique et écrire pour le web: les 5 points communs

1. Des phrases concises, courtes, directement accessibles.
   Quand il s’agit d’écrire un article scientifique, la priorité est à la compréhension de l’argumentation. Le vieil adage web sujet-verbe-complément est de rigueur. Évitez les phrases de 10 lignes, inversions, rejets et autres incises qui cassent le rythme et détournent l’attention de votre propos.
2. Un style léger, sans manières, qui va droit au but.
   Pas de phrase inutile qui n’apporte aucune information complémentaire, pas d’adverbe parasite, pas d’effet de style mal placé ou de formule éculée. « Depuis la nuit des temps », « Ce concept est particulièrement intéressant »… Ah oui? Depuis combien de temps, quelle date exactement? Intéressant, pourquoi? En web, c’est le principe d’économie qui donne le ton, mais les consignes sont les mêmes.
3. Des mots pesés, précis et signifiants.
   Les mots ne doivent laisser aucune marge de manœuvre à l’interprétation subjective pour écrire un article scientifique. Leur rôle est la transmission fidèle d’un concept. Choisir un synonyme approchant peut altérer le sens du propos, tout comme un vocabulaire peu significatif le déforcer. Limitez les verbes passe-partout tels que « être », « avoir » ou « faire » et sélectionnez vos mots avec pertinence… Un peu comme en SEO: des mots qualifiés qui donnent de la profondeur et de l’assise à votre thématique.
4. Une structure efficace, explicite et lisible.
   Un article scientifique digne de ce nom procède avec ordre et méthode, en plusieurs parties: problématique, contexte, méthodologie, sujets, résultats, conclusion… Toute la panoplie d’usage en web pour répondre au QQOQCP avec percussion. Pensez aussi à calibrer l’abstract de votre article avec les informations clés, comme vous le faites pour une méta-description.
5. Un ton positif et concret.
   Comme en web, limitez les formules passives, négatives ou relatives. Au mieux elles alourdissent inutilement vos phrases, au pire elles sèment le trouble dans votre propos. Comme en web, ne dites pas « l’idée qui a été développée par » mais « l’idée développée par » ; ne dites pas « les techniques de référencement naturel sont utilisées par les marketeurs pour », mais « les marketeurs utilisent les techniques de référencement naturel pour… ».

Alors, pas si compliqué d’écrire un article scientifique? Vous avez déjà tenté l’exercice? Bon ou mauvais souvenir? 

Source: 20 conseils pour devenir rapidement un pro de l’écriture scientifique, cooperationuniversitaire.blogs.docteo.net.

Par: Amandine Peeters

Rédaction Web & SEO

Amandine aime les dispositifs éditoriaux utiles, qui savent créer de la valeur dans le temps. Des contenus durables et respectueux des besoins des cibles. Stratégie, production et design doivent oeuvrer dans le même sens: celui de la qualité et de l’engagement.