Écrire pour le mobile, une pratique has been ?
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Écrire pour le mobile, une nouvelle mode après l’écriture pour le print et la rédaction Web. Rien n’est moins sûr.
Écrire pour le mobile? Nous utilisons en moyenne 3 supports d’information différents par jour: notre Smartphone dans le métro, un ordinateur au travail et une tablette le soir. Minimum.
Au rythme où vont les choses, nous ne nous connecterons bientôt plus avec un simple ordinateur (quelle idée !) mais exclusivement avec nos téléphones, nos tablettes…
De quoi alimenter le débat sur l’écriture web : faut-il passer à une écriture spécifique aux mobiles ?
Écrire pour le mobile, ça n’existe pas
Autant cracher le morceau tout de suite: non, chers rédacteurs et rédactrices web, vous n’écrivez pas pour le mobile. Pourquoi? Parce que le roi du web, c’est le contenu, pas le support. Un contenu adapté à l’utilisateur. Quel que soit le support depuis lequel il le consulte.
Tablettes, montres, Smartphones, téléviseurs, frigos connectés… Qui peut dire à partir de quel support ou autre objet insolite votre utilisateur de demain se connectera pour accéder à votre contenu? Écrire pour le web, c’est écrire pour votre utilisateur, en prenant bien soin d’anticiper la lisibilité du contenu depuis une diversité de supports. Alors on pense accessibilité, polyvalence, adaptabilité.
[pullquote]Le support n’est pas une finalité: seule la polyvalence du contenu vous permettra de faire mouche.[/pullquote]Le rédacteur web : l’écrivain 2.0 en mode couteau suisse
La bonne nouvelle, c’est que la matière première du rédacteur est loin de s’épuiser. La mauvaise, c’est que les contraintes d’accessibilité et de lisibilité du contenu sont de plus en plus fortes du fait de la démultiplication des supports. L’écriture web est aujourd’hui un véritable travail de contorsionniste où les attentes et les besoins utilisateurs sont les moteurs de la production de contenus…
De fait, le rédacteur web est loin de s’adonner à un simple travail d’écriture. Il est à la fois communiquant, spécialiste SEO, expert marketing et un peu geek (si, si) sur les bords pour pouvoir s’adapter aux contraintes techniques en vigueur. Le couteau suisse du web, vous dis-je.
Le responsive design dicte ses règles d’écriture
Vous êtes familiers avec la notion de responsive ? Parfait. Si, non, n’hésitez pas à lire notre article « Le Responsive Web Design ou comment améliorer l’expérience utilisateur » pour vous updater sur le sujet. Si oui, voici l’étape suivante : adapter votre écriture aux exigences du responsive.
Car l’interface n’a pas le monopole du responsive. L’écriture doit elle-même se livrer à une gymnastique contraignante pour assurer sa lisibilité en toutes circonstances.
Quelques astuces:
- Raccourcir: même si cela blesse votre sensibilité d’artiste, supprimer les contenus superflus permet de gagner en lisibilité,
- Créer du contenu amovible : proposer plusieurs versions du même contenu en se livrant à un travail de réécriture,
- Miser sur l’extrait avec un affichage complet au clic. Ne vous inquiétez pas pour vos utilisateurs, si le design est bien fait, ils sauront où trouver la suite de votre contenu,
- Penser « blocs de contenus » dans la structuration de vos pages. De cette manière, les zones de contenu seront plus facilement ajustables en fonction des supports.
Pour aller plus loin, consultez également notre article « Concevoir ses contenus pour un design responsif ».
Vous avez des conseils ou astuces pour une écriture adaptée au responsive et optimisée sur tous les supports ? Partagez-les !
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