Du « buzz » de qualité grâce à Graphystories
Antoine Gounel, fondateur et CEO de la plateforme Graphystories, nous explique sa vision du buzz et l’utilité de son outil de veille médiatique.
[pullquote]Et c’est là que la force véritable de l’outil se révèle: en plus d’accéder à ses propres performances, on peut aussi visualiser les statistiques de ses concurrents![/pullquote]
On vous parlait de l’outil Graphystories dans un article précédent… Aujourd’hui, nous avons interviewé son fondateur! Antoine Gounel nous parle de son projet Graphystories très prometteur dans le domaine du marketing de contenu. Passons en revue les fonctionnalités de l’outil à travers les yeux de son créateur!
Analyser les interactions sociales et faire des prédictions
Graphystories est un outil qui s’adresse aux Community Managers, journalistes et rédacteurs en chef pour le web, la TV et la radio. Il récupère l’ensemble des articles publiés sur le web et les publications Facebook. Il analyse ensuite chaque minute, le nombre de partages sur Facebook, Twitter, Linkedin, Pinterest et Google plus. On obtient alors un volume d’interactions sociales qui permet notamment de faire des prédictions.
Antoine Gounel insiste sur cet aspect prévisionnel: «On a stocké en mémoire l’ensemble des interactions qui ont été publiées au cours des derniers mois. Cela permet alors de calculer les moyennes que chaque source a l’habitude de générer. Par exemple, le site «Le Monde» a en général 1 000 interactions sociales par article. De là, on peut déterminer l’objectif d’interactions pour une prochaine publication».
Obtenir des indications de performance des concurrents
Deux indicateurs principaux sont alors mis en évidence par le fondateur: la fréquence de publication et le volume d’interactions. Multipliés entre eux, ils donnent un total journalier qui est un bon indicateur de performance.
Pour Antoine Gounel, Graphystories est surtout un guide pour déterminer des objectifs réalistes, basés sur le marché et ses compétiteurs. Il permet de comparer: celui qui aura généré le plus d’engagement à la fin de la journée est celui qui aura produit le plus de contenus ayant générés eux-mêmes un grand nombre d’interactions… Et ainsi de suite!
Contrecarrer les faiblesses techniques des médias
Recourir à de tels services peut être très bénéfique pour les médias. En mettant ces informations à disposition, Graphystories permet:
- la découverte de contenus et devient alors une source d’inspiration
- la construction de publications et l’intégration des sources
- le suivi de sa propre évolution et de celle du marché
Antoine Gounel ajoute également un point important: «À partir de là, notre outil va permettre de résoudre le problème récurrent des médias, c’est-à-dire de bénéficier et tirer profit d’un grand volume de données hétérogènes et variées. Notre métier est d’agréger les données de façon uniforme et ensuite de les valoriser et de les faire parler. Notre mission est donc de récupérer la donnée, l’héberger, la processer et ensuite l’afficher».
Le point fort du projet est alors évident. Pour le CEO, «ce sont les capacités techniques qui restent un point crucial de développement et d’attention chez Graphystories. Cette particularité est soutenue par une équipe de 5 développeurs compétents et expérimentés».
Leur petit plus: les partenariats déjà existants avec les plateformes et réseaux sociaux. En effet, Antoine Gounel a lui-même été consultant pour Facebook durant 6 ans. Cela lui a permis de comprendre rapidement le challenge des médias: une faiblesse technologique et de développement. Du Coup, Graphystories propose ces services à un coût inférieur. «À l’ère de la stratégie de contenu, il est aujourd’hui nécessaire d’avoir des outils pour récolter et agglomérer tous ces contenus, c’est là que nous intervenons! »
Info ou Buzz?
Là dessus, Antoine Gounel est très clair: «Nous ne parlons pas vraiment de buzz afin de ne pas restreindre notre activité à cela. Le buzz est souvent connoté comme du contenu de faible qualité mais très engageant. Or, le nombre d’interactions est relatif: il ne doit pas être énorme pour qu’un article soit engageant». Pour lui donc, on peut faire du buzz avec son outil à condition que le contenu reste qualitatif.
Il ajoute également qu’il faut relativiser les chiffres: «le buzz est la valeur de la prouesse à son échelle. Il faut comparer par rapport à sa propre moyenne. Si on ne relativise pas ces chiffres, alors on aura toujours les mêmes sites en tête».
Et pour le futur de Graphystories?
Même si l’outil est pour l’instant orienté média, Antoine Gounel aimerait toucher les marques. «Les marques doivent devenir publisher et fournisseurs de contenus». D’où l’importance d’une bonne stratégie de contenu!
«Aujourd’hui c’est difficile de surfer sur les tendances. Grâce à la combinaison des critères comme la vélocité et l’engagement, nos clients peuvent se positionner dans le monde du buzz. À force d’utiliser notre outil, les utilisateurs apprennent à susciter l’engagement». Et du coup, chacun a l’opportunité de devenir le premier… Ou plutôt le deuxième, car le premier, c’est Graphystories!
Vous aussi vous utilisez des outils pour faire du buzz de qualité? Partagez-nous vos astuces!