Du bon usage des métadonnées en rédaction Web
Étiquettes : gestion de projet, recherche, stratégie éditoriale, taxonomie
Dans la mesure où les métadonnées sont généralement insérées dans le système de gestion de contenu à la mise en ligne de la page Web, la réflexion sur ce vocabulaire contrôlé se fait au moment de la production du contenu en tant que tel, voire en amont. Ce qui vous implique, vous, rédacteur et éditeur Web. Quelques conseils pour bien gérer cette taxonomie.
En quoi la question des métadonnées vous concerne-t-elle, vous, responsable éditorial ? En ce que vous participez étroitement à la production du contenu Web, auprès d’un annonceur professionnel, vraisemblablement.
En ce que vous partagez les informations de l’annonceur avec d’autres contributeurs, vraisemblablement. Il se peut même que vous ne soyez qu’un maillon dans la chaîne de publication – l’auteur, par exemple. Ce qui signifie qu’à votre suite, un autre contributeur ou un éditeur devra retrouver votre contenu et le traiter également.
Enfin, l’indexation vous concerne parce que certaines des métadonnées sont intégrées directement dans le corps du texte et influent sur l’utilisation du système de gestion.
Comme on l’a vu précédemment, l’indexation des contenus a 3 avantages : simplifier la recherche, unifier le travail collaboratif et formaliser la classification des contenus. En tant que responsable éditorial, rédacteur ou éditeur Web, vous ne pouvez que tirer profit de ces avantages également. Autant, dès lors, y contribuer activement.
Pensez métadonnées
Quand vous planchez sur votre plan de contenu, pensez déjà aux métadonnées. Utilisez-les pour articuler votre propos. De cette manière, vous qualifiez déjà le contenu pour favoriser son émergence dans les requêtes internes et externes.
En effet, dans la plupart des sites Web aujourd’hui, l’internaute peut chercher un document en fonction d’une variété de critères : titre et surtitre, chapeau, auteur, date, catégorie – les métadonnées, précisément.
Testez vos métadonnées
Pour assurer la visibilité de vos contenus, vos métadonnées doivent, elles aussi, être trouvables. Assurez-vous donc qu’elles correspondent bien aux critères de recherche et au tri logique que vont opérer vos lecteurs (puisque ce sont eux, au final, qui vont les utiliser).
Vous pouvez, par exemple, confronter vos mots clés aux requêtes effectuées par les internautes sur le moteur de recherche interne. Ou utiliser les outils en ligne d’aide à la définition de mots clés (voir 2.8. Référencement éditorial).
Économisez les métadonnées
L’indexation permet d’associer autant de métadonnées que vous le désirez à un seul et même document. Ce seront autant de chemins que l’internaute pourra emprunter pour retrouver votre document.
Du coup, la perspective d’augmenter la trouvabilité de vos pages-écrans en leur associant un nombre élevé de métadonnées peut être alléchante. Pourtant, sur le long terme, cette stratégie ne paie pas. Entre autres parce que ni les contributeurs ni les internautes ne cliqueront sur vos quinze étiquettes pour apprécier le maillage que vous proposez.
Bref, ne vous limitez qu’aux métadonnées strictement nécessaires car comme dans la vie réelle, plus vous avez de classeurs et d’armoires, moins vous risquez de retrouver vos documents.
Maîtrisez vos métadonnées
Soyez vigilants aux problèmes d’accentuation, de syntaxe, de dérivation et d’effets de casse, dans la création et la gestion des métadonnées. Allez-vous créer l’étiquette stratégie de contenu ou stratégie de contenus ? Ou encore strategie de contenu. Ne croyez pas que le CMS, même puissant, résoudra les incohérences ou détectera les (quasi) doublons. Reportez-vous à la charte éditoriale pour gérer vos métadonnées.
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Sur le même sujet, cette vidéo d’une intervention de Rachel Lovinger, Razorfish, à NYC http://vimeo.com/16351059