landing page

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Une landing page doit permettre au public d’atterrir en toute sécurité sur du contenu qui lui a été promis. Voici quelques bonnes pratiques.

Quand vous prenez l’avion de Bruxelles à Barcelone, vous voulez être certain qu’en descendant de l’avion, vous foulerez bien les terres espagnoles. La landing page d’un site internet doit avoir le même effet : le visiteur se laisse guider en toute confiance, sans mauvaise surprise sur la destination.

Landing page : une simplicité du message

Toujours en gardant cette métaphore de l’avion, en arrivant à Barcelone, vous n’arrivez pas directement à l’intérieur de la Sagrada Familia, chef d’oeuvre bardé de détails et d’informations. Vous passez le tunnel qui relie l’avion à l’aéroport et à l’aéroport, vous avez encore le choix de la destination.

[pullquote]La promesse tenue, je suis certain que l’atterrissage a été de qualité, et donc que la qualité m’est assurée dans tout le blog.[/pullquote]

Votre landing page se doit d’être aussi simple que le tunnel de l’avion : ne proposez pas trois paragraphes imbuvables sur l’histoire de Barcelone, mais proposez plutôt :

  • Des hôtels pas cher à Barcelone
  • Des restos sympas à Barcelone
  • Une visite des oeuvres de Gaudi
  • Des choses à faire dans la périphérie de Barcelone : plages, parcs d’attractions

Chaque point -call to action- renverra irrémédiablement vers d’autres pages, qui pourraient aussi être des landing page.

Landing page : une image qui convient

En sortant de l’avion, si vous vous retrouvez face à une image qui vente la ville de Zurich ou les merveilles de l’Inde, vous serez un peu déboussolé: on est déjà à Barcelone que l’on veut nous renvoyer ailleurs? L’impact de l’image est primordial dans la landing page : hors contenu, elle assure en un coup d’oeil que le contenu promis est bien là.

Pour des landing pages qui reprennent plus un « concept », qu’une image pourrait très difficilement venir souligner, n’hésitez pas à la jouer « primaire et universel ». L’objectif n’est pas d’analyser l’image, mais de la comprendre sans réfléchir (please, don’t make me think).

Pour asseoir mon propos, voici l’image de notre landing page sur le SEO :

landing page SEO

 

Landing page : bon taux de conversion, bon taux de rebond

En arrivant à Barcelone, l’hôtesse de l’air nous signale « Bienvenue à Barcelone » : chouette, on est en vacances. On peut sortir de l’avion, voir la belle image de la Sagrada Familia dans le Hall d’Arrivée et se sentir libre de choisir là où on va. On est content, tout a fonctionné comme prévu.

Ce phénomène de contentement est aussi vrai pour les landing pages : « Cool, je suis bien arrivé sur plein de sujets liés au SEO ». La promesse tenue, je suis certain que l’atterrissage a été de qualité, et donc que la qualité m’est assurée dans tout le blog. Grace à de bonnes landing pages, on fidélise le lectorat et le visiteur : le taux de clic et de conversion s’en ressentira.

Une landing page permet aussi de baisser le taux de rebond. En arrivant, optimiste, à Barcelone, on ne va pas rester comme une plante dans le tunnel de l’avion. Barcelone est là, sous nos pieds, et on a hâte de tout visiter. Une bonne landing page est une page qui pousse au clic: on lit et on veut aller plus loin. Le taux de rebond (quand un lecteur « voit » la page mais ne clique sur aucun lien) est donc diminué : ça fait du bien au site internet.

Alors, l’atterrissage s’est bien déroulé? N’hésitez pas à nous le faire savoir dans vos commentaires!


Commentaires

  1. Cécile dit :

    Un article plein de bon sens : on répond à un besoin précis de l’internaute.

    Cependant, ce n’est pas aussi facile que cela n’y paraît. Il faut justement définir le besoin de l’internaute. Et sur certaines requêtes, il y a plusieurs interprétations possibles malheureusement. Par exemple, si je tape Puma, est-ce que je cherche des informations sur le puma, des photos de puma, le site officiel de la marque puma ou encore une boutique de vêtement puma… Et c’est souvent là que le choix et la conception d’une bonne landing page se pose.

  2. Hello Cécile, que du bon sens votre réponse également. Mais il y a longtemps désormais que l’internaute qualifie ses recherches et ne se contente plus de saisir un seul mot clé (surtout polysémique) dans les moteurs de recherche. En 2009, déjà, on en parlait suite aux études de Hitwise: http://www.abondance.com/actualites/20110209-8909-google-instant-search-a-t-il-reellement-modifie-la-longue-traine.html
    ou encore http://www.iabfrance.com/contenu/dossiers/fiches/des-requetes-de-plus-en-plus-complexes.

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