Concevoir un roll-up : 3 conseils pour un affichage pro
Étiquettes : graphismes et logos, iconographie, principes formels, typographie
Concevoir un roll-up ou kakemono est particulier. 3 conseils pour réussir cet outil incontournable du matériel d’affichage événementiel.
Crédit Photo Rhendi Rukmana
Le roll-up est partout. C’est un des accessoires d’affichage les plus appréciés pour faire passer votre message lors d’événements et salons. C’est devenu un outil de communication incontournable. À condition d’être conçu comme il se doit.
Les 3 fondamentaux pour concevoir un roll-up efficace et durable
- Un graphisme xxl : concevoir un roll-up demande avant tout d’adapter son graphisme au support. Le roll-up doit se voir de loin. Certains sont visibles à 30 mètres. C’est pourquoi les mots et les images doivent être grands et lisibles, reconnaissables de loin. On évite les phrases complexes, les images évasives. Les messages sont concis, les visuels simples, évidents. Le tout est affiché en grand. Côté illustration, choisissez savamment vos visuels. Ils communiquent l’essentiel de votre message. Les images renforcent le contenu et captent l’attention. Mettez du contraste dans la palette de couleurs mais évitez de surcharger : une seule image, quelques couleurs (en harmonie avec l’univers de la marque) et voilà.
- Une bonne hiérarchie de l’information. Organisez votre message de manière logique, de haut en bas. Puisque c’est dans cet ordre que se lit le kakémono. Comme un papyrus. Placez le contenu le plus important au sommet (ex : logo, UVP, USP, call to action… selon le contexte) où se pose d’abord l’attention du visiteur. Un visuel accrocheur au centre contribue à fixer cette attention. Enfin, affichez les infos secondaires mais obligatoires en bas. Optimisez la lisibilité des contenus. Plus la typographie est claire, plus votre roll-up a des chances de se distinguer. Pour donner du rythme à votre matériel d’affichage, on recommande de combiner tout au plus deux fontes ou de jouer sur les variations d’une même police.
- Le muscle rédactionnel : allez à l’essentiel. Votre texte doit être court. Et adapté au format vertical du kakémono. Le message doit tenir sur un minimum de lignes, composées de quelques mots seulement. Préférez les mots courts à un équivalent plus long. Privilégiez le présent historique. Osez un rédactionnel incitatif, voire impératif. Bref, assertif. Réduisez la syntaxe à sa plus simple forme : sujet, verbe, complément. Évitez les bruits de la ponctuation : guillemets, points d’exclamation, points de suspension, etc. Testez plusieurs versions de votre message (en gardant le même calibre) : une version plus inspirationnelle, une autre plus transactionnelle, par exemple.
La qualité d’un kakémono dépend de sa conception mais aussi de sa fabrication et de l’impression. Choisissez un bon prestataire, qui propose du bon matériel d’impression, solide et durable. Veillez à fournir un fichier en haute résolution des fichiers image (photo, logo, infographie…), cela compte aussi pour réussir son kakémono.
Et vous, quels sont vos secrets de réussite pour concevoir vos kakémonos ?