Blendle: le journalisme « satisfait ou remboursé! »
Étiquettes : écriture web, information, médias sociaux
Blendle vous propose de payer vos articles de presse à l’unité entre 0,09€ et 1,99€. Pas convaincu par ce que vous avez lu? Satisfait ou remboursé.
Les éditeurs de presse font actuellement face à de nombreuses difficultés. La plupart sont liées aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et à la capacité des médias à être rémunérés et viables face à une consommation qui change. Problème: un article de presse ne se vend plus.
Aux Pays-Bas, un journaliste de 27 ans, Alexandre Köpping, a un jour regardé les gens de sa génération et est arrivé à cette conclusion: « Vous avez une génération qui ne paye pas pour du journalisme, alors qu’un journalisme de qualité existe et que cette même génération paye pour Spotify ou Netflix » confié par Klöpping au journal Libération.
Voilà en quoi Blendle est intéressant. Cette application mobile propose au lecteur de payer pour ce qu’il veut lire et non ce que les médias lui imposent. La satisfaction du lecteur est au centre du système Blendle. Si bien qu’il est possible de se faire rembourser les articles lus qui n’ont pas convaincu. Une fonctionnalité que les créateurs de l’application ont longtemps hésité à proposer. Au final, elle est sans doute une plus-value à l’offre de Blendle.
la fonctionnalité de remboursement a fini par convaincre les éditeurs comme les lecteurs. Le taux de remboursement n’est en moyenne que de 5%. «Satisfait ou remboursé!» Probablement l’un des meilleurs arguments commerciaux pour s’assurer la confiance d’un client.
« Satisfait ou remboursé »: Le salut du journalisme de qualité
Le web a pris les éditeurs de presse bien au dépourvu. Depuis plusieurs années, ceux-ci se battent pour comprendre comment garder la tête hors de l’eau. Le clickbaiting aura été une de ces réponses. Cette pratique consiste à proposer des contenus pauvres aux titres racoleurs, plutôt que des articles de fond.
La chasse au click face aux informations de qualité, c’est cette remise en question déontologique à laquelle fait face le journalisme moderne. Des systèmes tels que Blendle permettront d’éradiquer cette pratique. Les articles de presse sont plus qu’un moyen de donner de la visibilité à un annonceur. Blendle redonne aux journalistes la possibilité de faire du journalisme qui se vend.
Blendle est une opportunité que de nombreux médias néerlandais utilisent déjà. La plateforme lancée en avril, compte aujourd’hui 140 000 utilisateurs. Visuels épurés, expérience utilisateur optimisée: The New York Company et Axel Springer ont montré leur intérêt pour la plateforme.
Et vous, êtes-vous prêts à tester une plateforme comme Blendle?
