Les tags, précieux outil pour contrôler la navigation
Étiquettes : contenu web, expérience utilisateur, principes fonctionnels, taxonomie
Les tags permettent la navigation transversale. Bonnes pratiques et écueils à éviter: pourquoi établir un vocabulaire contrôlé?
Tags et navigation: un duo gagnant?
Les tags sont des mots-clés assignés à un contenu (article, photo, vidéo, etc.). Leur fonction? Décrire et classifier l’information selon une taxonomie précise.
Ces concepts ou étiquettes offrent ainsi à l’utilisateur un mode de navigation transversal: une alternative à la navigation traditionnelle et une autre façon de s’approprier l’information.
Les termes utilisés dans les étiquettes doivent être complémentaires (et non redondants) à votre navigation principale.
[pullquote]Une bonne taxonomie est précise et contrôlée (limitée). Pour assurer la cohérence, elle est doit être définie en amont de votre projet.[/pullquote]Pense-pas-bête: ne pas confondre étiquettes et mots-clés SEO. J’appelle ici « tags » ou « étiquettes » les mots-clés servant à qualifier votre contenu. C’est un élément qui fait partie de la navigation et qu’on retrouve souvent sous forme de nuage de tags sur la page d’accueil de votre blog/site.
À ne pas confondre avec votre mot-clé SEO (que j’appellerai requêtes ici) sur lequel vous optimisez votre contenu. Une distinction utile à connaître quand on sait que, sur WordPress, les tags sont appelés « mots-clés » (ou « étiquettes » selon les versions).
3 problématiques liées aux tags
Une mauvaise utilisation des étiquettes, dans une taxonomie non contrôlée, conduit aux écueils suivants:
- le mot-clé à usage unique: l’utilisation de mots-clés quasiment identiques (ex. événement et événements), trop similaires entre eux pour améliorer l’architecture de l’information. Résultat? Certaines pages de tags ne contiennent qu’un seul article alors que d’autres traitent de la même thématique mais ont été renseignés sous un tag différent…
- le duplicate content: dans le cas d’un vocabulaire non contrôlé, les doublons entre certains mots-clés risquent d’engendrer des pages de tags quasiment identiques.
- le keyword stuffing: les mots-clés multiplient les liens dans une même page. L’utilisation abusive d’étiquettes, listés à la suite les uns des autres sans cohérence apparente, n’apporte aucune valeur ajoutée à l’utilisateur.
Moralité? À utiliser sans en abuser.
Pour maximiser l’expérience utilisateur et le SEO, privilégiez une liste finie de mots-clés, que vous mettrez à jour de façon contrôlée en fonction de l’avancée de votre projet et des thématiques traitées.
Quelques bonnes pratiques:
- établir une taxonomie précise et réglementée, en amont de votre projet (ex. « toujours utiliser les mots au singulier », « ne pas utiliser les articles » etc.).
- limiter l’ajout d’étiquettes, surtout si vous travaillez avec des contributeurs externes.
- restreindre le nombre de tags par article: 3 ou 5 étiquettes suffisent à décrire votre contenu.
Pour aller plus loin sur la question des métadonnées, n’hésitez pas à (re)lire nos articles: « du bon usage des métadonnées en rédaction web » et « métadonnées et organisation de vos contenus en ligne« .
Et vous, quels sont vos conseils pour mettre en place une taxonomie efficace et pertinente?
Commentaires
Quand je vois que certains articles de blogs sont bourrés de tags, je me demande si les auteurs veulent que leur billets soient visibles sur un maximum de mots clés. Cependant, c’est une mauvaise pratique car la prise en compte est diluée et le billet devient donc invisible sur ces mots clés.
Vous avez raison, Stéphane. C’est pourquoi il convient d’appliquer un autre principe cher à l’architecture et l’expérience utilisateur: proposer un maximum de 5 à 7 items, pour éviter la surcharge cognitive. Une règle qui s’applique à la navigation principale également.
Merci pour votre partage.