5 conseils d’écriture selon Stephen King
A la recherche d’un style d’écriture qui donne des frissons? Prenez conseil auprès du maitre de l’épouvante!
Stephen King est le maître incontesté de la littérature fantastique. L’oeuvre de l’auteur américain, particulièrement prolixe, abrite plus de 50 romans et de 200 nouvelles, vendus à plus de 350 millions d’exemplaires dans le monde. Il nous prodigue 5 conseils d’écriture efficaces.
Le bon usage des conseils d’écriture
Les conseils en écriture sont l’équivalent des phares pour les navigateurs. Chacun doit naturellement développer son style personnel, en évitant l’auto-censure et le plagiat. Toutefois, le style seul est insuffisant. Pour progresser, il faut se débarrasser de ses tics scripturaux polluants. Il faut apprendre à structurer son récit. En cela, les conseils des grands auteurs comme Stephen King sont éclairants à plus d’un titre.
Écrivez d’abord pour vous, et ne pensez aux lecteurs qu’après
Stephen King souligne ici le fait que chaque écrivain est aussi son premier lecteur. L’état d’esprit consistant à se projeter immédiatement dans la position des futurs lecteurs est contreproductive. L’auteur vous incite à vous considérez tout d’abord comme l’unique lecteur. Si l’histoire vous fait trembler, vous êtes sur la bonne voie. Autrement, gommez les scories qui amenuisent les effets.
Ecrivez d’abord parce que cela rend heureux
L’auteur insiste ici sur la primauté du plaisir que prend un écrivain. Ce bonheur de l’expression doit dominer toutes les autres considérations, pécuniaires ou de célébrité future. Si le plaisir est à l’origine de très belles pages, l’orgueil dicte souvent les plus mauvaises.
Soignez tout particulièrement votre introduction
Stephen King insiste ici sur l’importance de l’entrée en matière. Selon lui, le lecteur doit pouvoir lire un message entre ces premières lignes. Ce message subliminal doit dire : « Toi, viens ici, poses toi et écoute cette incroyable histoire. » L’accroche doit harponner solidement le lecteur.
Evitez les tournures passives
Le maitre de l’épouvante souligne ici le caractère timide des tournures passives. Il compare ces tournures aux approches passives d’un amoureux timide. Ce dernier jette son dévolu sur des partenaires passives, pour éviter tout risque d’être éconduit. L’auteur pointe l’absence de risques, mais aussi de reliefs, des tournures passives.
L’intrigue doit occuper le premier plan
Stephen King fait ici allusion à la partie de recherche et de documentation.Cette dernière est utile, voire indispensable pour la crédibilité du contexte. Toutefois, sa présence doit demeurer à l’arrière-plan. L’intrigue tenant le lecteur en haleine doit primer. Autrement, le récit adopte la tonalité neutre d’une encyclopédie comme Wikipedia.
Vous aussi donnez à vos contenus l’attrait d’un bon thriller!